Miami, F.L., 17 juin 2024 – Le samedi 15 juin 2024, Goldwater Ventures a fièrement participé au Symposium sur le Patrimoine Culturel au prestigieux Deering Estate. Cet événement de deux jours a rassemblé des scientifiques de premier plan, des chercheurs et des leaders communautaires pour discuter et explorer l'importance culturelle et écologique du patrimoine archéologique côtier dans le bassin des Caraïbes, notamment face au changement climatique. Goldwater Ventures a participé avec enthousiasme au symposium "Our Shared Sea: Coastal Archaeological Heritage in the Caribbean Basin" organisé par le prestigieux Deering Estate.
Un moment fort du symposium a été la "Case Studies Presentation & Panel", tenue le samedi de 10h45 à 12h00 ET. Ce panel, animé par Malachi Fenn du Florida Public Archaeology Network, s'est concentré sur les structures de médiation, l'implication communautaire et les sciences participatives dans la sauvegarde du patrimoine culturel côtier.
Remarques d'Ouverture: Démontrer la Connexion Créole-Gullah
A. Prince Albert III, Fondateur et Président de Goldwater Ventures et Président du Gullah/Geechee Cultural Community Trust, a introduit le panel au Symposium sur le Patrimoine Culturel avec une introduction significative en Gullah, anglais, français et créole antillais. Cette approche multilingue lui a permis de se connecter avec le public diversifié. Albert a souligné la nécessité de combiner les connaissances traditionnelles avec la science moderne pour préserver les sites du patrimoine culturel. Il a reconnu les contributions significatives des communautés afro/amérindiennes dans la préservation de leur patrimoine culturel dans le bassin des Caraïbes et le sud-est des États-Unis.
Ta de Deering Estate, tenki teni fa hab’ wi n fa bring wi history — listwa-an-nou — ta da work pon disya stage.
"Man kay komansé — nou kay komansé an kréyòl e an Gullah. Zòt-la, moun keyol, vou-la sé fwé-yo-an mwen... moun ayiti, moun madinina, moun gwada, moun gwiyan, tout moun kawayib. Zòt-la, tout moun karayib... sé fwé-an-nou, nou puep Gullah e Geechee. Et nou peup Gullah sé fwé à vou-là osi."
"I started my message in Gullah and in French Creole to make a connection to our brothers, our cousins, our family. We are family because we endured distinct but similar trauma and because we have similar hopes for a free future."
Le Président Albert a mis en lumière la résilience des communautés afro/amérindiennes en Gullahland et dans les Caraïbes françaises face à des siècles de traumatismes. Il a discuté de la création de nouvelles langues, pratiques spirituelles, structures sociales et systèmes économiques alternatifs. Il a également mentionné les techniques hybrides d'aquaculture et d'agriculture ainsi que les bateaux en bois sur mesure, perpétuant les traditions indigènes. Albert a souligné les expressions artistiques uniques à travers divers médiums, y compris les arts visuels, décoratifs, performatifs, littéraires et numériques, pour transmettre les émotions collectives — amour, désespoir, espoir et rêves.
En conclusion, Albert a insisté sur la mission de Goldwater Ventures de promouvoir les modes de vie traditionnels et l'importance des cadres juridiques et de l'engagement communautaire pour préserver le patrimoine culturel par la mer et sous celle-ci :
"Je suis heureux de parler des régimes juridiques locaux, étatiques, fédéraux et internationaux que nous pouvons utiliser pour autonomiser nos communautés afro/amérindiennes comme les communautés créoles et Gullah. Nous ne pouvons pas sauver notre patrimoine culturel par la mer et sous celle-ci à moins de collaborer avec des leaders communautaires de confiance et des membres de la communauté."
Liens Afro/Indigènes Exhumés à Anse Belle, Martinique
Dans une présentation exhaustive, Dominique Rogers, PhD, et Benoit Bérard, PhD, ont détaillé leur travail collaboratif sur la préservation du site archéologique d'Anse Belle en Martinique. Ils ont mis en évidence l'importance du site, qui comprend trois cimetières distincts : deux nécropoles amérindiennes et un cimetière colonial du XVIIIe siècle. Les deux nécropoles amérindiennes ont fourni des informations cruciales sur l'histoire précolombienne et les pratiques culturelles des populations indigènes de la Martinique. La première est liée à la culture Saladoïde et remonte aux Ve et XVIIIe siècles, tandis que la seconde est associée aux Kalinagos et date des XIIe au XVe siècles.
Le cimetière du XVIIIe siècle contenait les restes de personnes asservies, de personnes de couleur libres et de colons européens. Certains squelettes montraient des pratiques culturelles distinctes, telles que des dents sculptées liées au patrimoine africain. Rogers et Bérard ont souligné les défis posés par les facteurs environnementaux et le développement moderne, tels que l'érosion côtière et la montée du niveau de la mer. Ils ont mené des fouilles d'urgence initiales pour récupérer et préserver les restes avant qu'ils ne soient perdus en mer.
L'un des éléments clés de leur travail a été l'implication de la communauté locale dans les efforts de préservation. Après que la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique ait initialement prévu de stocker les restes récupérés dans des boîtes, les habitants ont exprimé leur objection et souhaité honorer leurs ancêtres en les gardant sur place. Cela a conduit à un effort communautaire pour protéger et commémorer les cimetières. La communauté a organisé des visites éducatives et érigé des mémoriaux, y compris une pierre symbolique représentant le double héritage du site. Ils ont également mené une procession cérémonielle pour la réinhumation des restes, respectant à la fois les besoins scientifiques et les désirs de la communauté.
Bérard a mis en lumière la collaboration interdisciplinaire dans leur travail, qui a combiné la recherche historique, les méthodes archéologiques et l'engagement communautaire. Ils ont développé une approche holistique pour préserver Anse Belle, qui a protégé le site physique et renforcé l'identité et le patrimoine culturel de la communauté locale.
En perspective, Rogers et Bérard ont souligné la nécessité d'une implication communautaire continue et de l'expansion de tels projets collaboratifs à d'autres sites confrontés à des menaces similaires. Ils ont plaidé pour des politiques plus inclusives qui reconnaissent la valeur culturelle de ces sites et une meilleure intégration des connaissances locales et indigènes dans les pratiques de préservation du patrimoine. Leur présentation conjointe a illustré un modèle réussi de préservation du patrimoine qui équilibre la recherche scientifique avec les valeurs communautaires.
Modèle de Collaboration Communautaire en Guadeloupe et en Bretagne
Modèle de Collaboration Communautaire en Guadeloupe et en Bretagne Française
Marie-Yvane Daire, Ph.D., Directrice de recherche au CNRS et Directrice de l'UMR CReAAH, et Elías López-Romero, Ph.D., scientifique au Conseil National de la Recherche d'Espagne, ont présenté leurs projets collaboratifs, ALERT et ALOHA. Ces initiatives se concentrent sur l'impact du changement climatique sur le patrimoine côtier en Bretagne, France, et en Guadeloupe. Ils ont souligné l'importance de la science citoyenne et de la participation communautaire dans la surveillance et la préservation des sites archéologiques menacés par l'érosion côtière et la montée du niveau de la mer.
Le projet ALERT, lancé il y a 18 ans, explore les effets du changement climatique sur les sites archéologiques côtiers en Bretagne, France. Il vise à documenter, étudier et préserver les vestiges archéologiques menacés par l'érosion côtière, la montée du niveau de la mer et les activités humaines. Le projet a commencé par des évaluations complètes des sites côtiers pour identifier ceux à risque. Une documentation détaillée a ensuite été réalisée pour capturer l'état actuel de ces sites.
Reconnaissant que les archéologues professionnels seuls ne pouvaient pas couvrir les vastes zones côtières, le projet a impliqué les communautés locales et les bénévoles dans la surveillance et la documentation. Cette approche a permis d'augmenter la capacité à couvrir des zones plus vastes et a renforcé la sensibilisation et l'engagement du public. Les données collectées ont été utilisées pour créer des cartes de vulnérabilité, mettant en évidence les sites les plus à risque. Ces cartes servent d'outils essentiels pour les décideurs afin de prioriser les efforts de conservation.
Le projet ALERT a également adopté une approche interdisciplinaire, intégrant divers domaines tels que l'archéologie, la géologie et la science environnementale, pour développer une compréhension holistique des impacts sur le patrimoine côtier. Ce projet a réussi à documenter de nombreux sites vulnérables le long de la côte bretonne, à développer des outils numériques comme des bases de données en ligne et des applications mobiles, et à mettre l'accent sur des initiatives éducatives pour favoriser un sentiment de responsabilité au sein des communautés locales.
Le projet ALOHA, lancé il y a six ans, s'appuie sur le succès du projet ALERT, abordant des défis similaires dans l'archipel de la Guadeloupe dans les Caraïbes. Ce projet se concentre sur la préservation des sites archéologiques précolombiens et historiques de plus en plus menacés par le changement climatique.
À l'instar du projet ALERT, ALOHA emploie une approche interdisciplinaire et participative, engageant les communautés locales, les écoles et les groupes environnementaux dans les efforts de préservation. Des évaluations détaillées et une cartographie de la vulnérabilité ont été menées pour identifier et prioriser les sites en danger en Guadeloupe. Le projet a également mis l'accent sur la sensibilisation à l'importance culturelle et historique des sites côtiers, avec des programmes éducatifs et des événements publics organisés pour impliquer les résidents locaux et les écoliers dans les efforts de préservation.
Cependant, l'apparition de la pandémie de COVID-19 a posé des défis importants au projet ALOHA, limitant les activités en personne et ralentissant certains aspects du projet. Malgré ces défis, le projet s'est adapté en renforçant la communication numérique et la collaboration à distance. Les limitations de financement restent critiques pour les deux projets, car ils dépendent principalement du soutien financier privé d'organisations telles que la Fondation de France.
Malgré ces défis, le projet ALOHA a connu un succès considérable. Il a documenté 313 sites vulnérables à travers l'archipel de la Guadeloupe, établi de solides partenariats avec les communautés locales et atteint un large public grâce à ses initiatives éducatives.
En conclusion, Marie-Yvane Daire et Elías López-Romero ont souligné l'importance de la collaboration interdisciplinaire et de l'implication communautaire pour relever les défis posés par le changement climatique au patrimoine côtier. Les projets ALERT et ALOHA servent de modèles pour combiner la recherche scientifique et la participation active du public afin de développer des stratégies de préservation plus efficaces et durables. Ils ont insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour sécuriser les financements, élargir les partenariats et s'adapter aux conditions environnementales évolutives afin de protéger ces ressources culturelles inestimables.
Programme de Scouts de Surveillance du Patrimoine de FPAN
Sarah E. Miller, directrice régionale pour les centres du nord-est et du centre-est de la Florida Public Archaeology Network (FPAN), a présenté le programme Heritage Monitoring Scouts (HMS). Cette initiative de gestion communautaire, dirigée par FPAN, vise à impliquer le public dans la surveillance et la préservation des sites archéologiques le long du littoral de la Floride.
Le programme a été développé pour documenter les impacts du changement climatique, des risques naturels et des activités humaines sur les ressources culturelles. Les principaux objectifs du programme incluent la surveillance et la documentation régulières des sites, en particulier ceux qui sont menacés par des facteurs environnementaux et le développement. Il cherche à impliquer les communautés locales, les bénévoles et les parties prenantes dans les efforts de préservation, en favorisant un sentiment de gestion et de sensibilisation. Il vise également à recueillir et à analyser des données sur les conditions des sites, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des impacts sur le patrimoine côtier et à sensibiliser le public à l'importance de préserver les sites archéologiques et leur rôle dans ces efforts.
Les éléments clés du programme comprennent la surveillance des sites par des bénévoles appelés Heritage Monitoring Scouts, qui visitent régulièrement les sites archéologiques pour observer et documenter les changements au fil du temps. Le programme utilise également une base de données open-source, Arches, financée par le Getty Conservation Institute, qui permet de stocker et d'analyser efficacement les données collectées. Une application mobile dédiée et une plateforme en ligne facilitent la soumission des rapports et l'entrée des données par les bénévoles, assurant des mises à jour en temps réel et une communication simplifiée.
FPAN propose une formation complète pour les bénévoles, comprenant des sessions en ligne et en personne, et les bénévoles reçoivent des documents d'instruction pour les aider à évaluer et à signaler avec précision les conditions des sites. L'implication de la communauté est mise en avant, avec des membres de diverses communautés engagés et des événements publics organisés pour sensibiliser à la préservation du patrimoine côtier. L'éducation est intégrée aux activités du programme, en collaboration avec les écoles locales et les établissements éducatifs pour inclure la préservation du patrimoine dans les programmes scolaires.
Depuis sa création en 2016, le programme HMS a engagé plus de 1 800 bénévoles et gestionnaires de terrains dans 37 comtés de Floride. Il a surveillé 580 sites et documenté les changements et les menaces pesant sur ces précieuses ressources culturelles. Les bénévoles ont identifié 13 sites auparavant non répertoriés, et des évaluations détaillées de l'état ont été fournies pour les sites surveillés. Divers matériels éducatifs ont été développés et diffusés.
À l'avenir, le programme HMS prévoit de lancer un nouveau cours de formation en ligne en août et vise à renforcer les partenariats avec d'autres organisations et communautés. Des efforts sont en cours pour obtenir des financements et des ressources stables afin d'assurer le succès et la croissance continus du programme. HMS continuera également à plaider en faveur de politiques qui reconnaissent et protègent la pêche de subsistance et autres pratiques traditionnelles intégrales au patrimoine côtier. Le programme Heritage Monitoring Scouts représente un modèle réussi de gestion communautaire, démontrant la puissance de l'implication publique dans la préservation du patrimoine culturel. Les plans futurs du programme pour étendre la formation, améliorer la collaboration et plaider pour des politiques de protection garantissent qu'il continuera à jouer un rôle vital dans la préservation du patrimoine.
Les Efforts de la Nation Gullah/Geechee pour Préserver le Patrimoine Culturel
La représentante Glenda Simmons-Jenkins, directrice exécutive du Gullah/Geechee Cultural Community Trust, Inc., a présenté la connexion culturelle et spirituelle unique des Gullah/Geechee à la mer lors du Symposium sur le Patrimoine Culturel. Elle a commencé sa présentation en chantant un hymne traditionnel, "Take Me to the Water," pour honorer ses ancêtres Gullah/Geechee et a demandé un moment de silence pour se souvenir de leur héritage durable. Simmons-Jenkins a interrogé pourquoi la valeur culturelle est souvent exclue des priorités principales de la gestion des ressources culturelles, qui se concentrent généralement sur la valeur scientifique, l'unicité et l'importance nationale. Elle a plaidé pour une reconnaissance égale de la valeur culturelle, qui englobe les aspects intangibles et immatériels du patrimoine qui relient les communautés à leur histoire et identité.
Elle a souligné que les Gullah/Geechee eux-mêmes sont des ressources culturelles vivantes, profondément connectées à leur environnement naturel. La gestion de ces ressources culturelles nécessite une approche de gérance qui respecte et protège les pratiques culturelles et les liens environnementaux de la communauté. Simmons-Jenkins a décrit l'océan comme une ressource sacrée pour les Gullah/Geechee, contribuant à leur survie et subsistance. L'océan revêt une signification spirituelle car il engloutit les ancêtres perdus pendant la traversée du Passage du Milieu du commerce des esclaves transatlantique.
Elle a également mis en lumière les menaces pesant sur le patrimoine culturel des Gullah/Geechee dues au développement moderne, comme les rampes de mise à l'eau privées, les plages privées et l'accès restreint aux lieux de pêche traditionnels. Ces menaces limitent la capacité de la communauté à pratiquer des activités de subsistance traditionnelles telles que la récolte d'huîtres et la pêche. Simmons-Jenkins a évoqué le problème des cimetières Gullah/Geechee effacés, cachés et oubliés, souvent dévalorisés et profanés pour faire place au développement moderne, entraînant une perte de patrimoine culturel et de mémoire historique.
Simmons-Jenkins a loué le partenariat avec le Florida Public Archaeology Network (FPAN), en particulier avec la directrice régionale Sarah Miller. FPAN a priorisé les priorités culturelles des Gullah/Geechee en utilisant leurs ressources pour localiser, documenter et protéger les ressources culturelles, y compris les cimetières. Cette collaboration a impliqué des anciens et des représentants de la communauté locale, garantissant que les objectifs culturels des Gullah/Geechee avancent parallèlement aux recherches archéologiques et scientifiques.
Un des projets en cours consiste à localiser un cimetière caché pour déterminer si les ancêtres sont enterrés dans la zone désignée ou si certains enterrements ont été profanés pour des infrastructures modernes. Ce projet illustre les efforts continus pour protéger et honorer le patrimoine culturel des Gullah/Geechee. Simmons-Jenkins a également souligné la connexion spirituelle avec le plateau de Blake, un immense écosystème maritime le long de la Nation Gullah/Geechee, en soulignant son importance en tant qu'espace sacré, reliant le patrimoine culturel de la communauté aux pouvoirs spirituels de l'océan et aux ancêtres qui l'ont traversé.
En conclusion, Simmons-Jenkins a réitéré la nécessité de reconnaître et de protéger la valeur culturelle des sites du patrimoine côtier. Elle a appelé à une collaboration continue entre les communautés culturelles et les chercheurs scientifiques pour garantir que l'histoire et la signification complètes de ces sites soient reconnues et préservées. Sa présentation a souligné l'importance d'intégrer les valeurs culturelles dans les pratiques de gestion des ressources, plaidant pour une approche plus inclusive et équitable de la préservation du patrimoine. Son insistance sur l'implication de la communauté et la collaboration avec des organisations comme FPAN a montré un modèle réussi pour protéger et honorer le patrimoine culturel.
Les Pensées Finales de Goldwater
Prince a conclu la session en réitérant la nécessité de cadres juridiques permettant aux communautés afro-/amérindiennes de protéger leur patrimoine culturel. Il a loué le symposium pour avoir favorisé le dialogue entre scientifiques, leaders communautaires et décideurs politiques, soulignant l'importance des approches collaboratives pour la conservation culturelle et environnementale.
Le Symposium sur le Patrimoine Culturel au Deering Estate a mis en lumière le rôle essentiel de l'implication communautaire dans la sauvegarde du patrimoine côtier. Les présentations ont souligné la nécessité d'intégrer les connaissances traditionnelles à la recherche scientifique, garantissant ainsi la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures.
La Citation
Goldwater Ventures, Exploring Creole-Gullah Connections in Afro/Indigenous Coastal Archeology (June 17, 2024), https://www.goldwaterventures.info/fr/post/explorer-les-connexions-antillais-gullah-dans-l-archéologie-côtière-afro-amérindienne.
Les Références
The Deering Estate, https://deeringestate.org/.
Florida Public Archaeology Network (FPAN), https://www.fpan.us/.
Florida Public Archaeology Network (FPAN), Heritage Monitoring Scouts Program, https://hms.fpan.us
Marie-Yvane Daire, Elias Lopez-Romero, Jean-Noël Proust, Hervé Regnauld, Soazig Pian & Benheng Shi, Coastal Changes and Cultural Heritage: Assessment of the Vulnerability of the Coastal Heritage in Western France, 7 J. ISLAND & COASTAL ARCHAEOLOGY 168 (2012), http://dx.doi.org/10.1080/15564894.2011.652340.
UNESCO, L’Anse aux Meadows National Historic Site, https://whc.unesco.org/en/list/4/.
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